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Étude GIVERNI – parasitisme : vers … plus de résistance ?

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Étude GIVERNI – parasitisme : vers … plus de résistance ?

Les GDS du Grand-Ouest, associés à plusieurs partenaires (ONIRIS (1), INRAE (2)), ont lancé une étude baptisée GIVERNI. Tout d’abord, ce projet a pour objectif d’évaluer l’éventuelle résistance génétique aux strongles digestifs. Cette étude vise de fait à améliorer la santé des animaux en sélectionnant les plus robustes face aux parasites. Cela a ainsi un impact positif sur le revenu des éleveurs puisque les frais de traitement diminuent et leur production augmente.

Vers plus de résistance au parasitisme ?

En effet, les bovins qui pâturent sont soumis à une pression parasitaire due en particulier aux strongles digestifs. Ceux exposés sont certes capables d’acquérir au fil du temps une protection immunitaire et de contrôler ainsi le niveau de cette infestation parasitaire. Mais certains bovins s’immunisent mieux et plus vite, sans que l’on sache aujourd’hui si un ou plusieurs caractères génétiques expliquent ces différences. À terme, l’élaboration de nouvelles stratégies de traitement sélectif pourront intégrer ces avancées le cas échéant.


Comment participer à l’étude GIVERNI ?

À ce jour, une dizaine de cheptels ont été recrutés dans la Manche. Vous pouvez, si vous le souhaitez, et en accord avec votre vétérinaire traitant, participer à ce projet si vous détenez au moins 10 génisses de race Prim’Holstein :

  • Nées entre septembre 2022 et janvier 2023,
  • Ayant pâturé au moins 5 mois courant 2023,
  • N’ayant pas été vermifugées (3) ,
  • Et destinées à la mise à la reproduction par Insémination Artificielle.

Dans ce cas, si ces génisses peuvent être prélevées par votre vétérinaire traitant dès que possible après leur rentrée en bâtiment (prélèvements de bouses, de sang et de salive), et avant la fin de l’année, alors contactez sans délai votre conseiller sanitaire de secteur. L’avantage pour vous serait de bénéficier d’une évaluation génomique et de résultats de laboratoire (coproscopies, dosage du pepsinogène) gratuits sur les génisses prélevées. En revanche, la contrainte est de disposer de moyens de contention et d’un peu de temps.


(1) ONIRIS est un établissement d’enseignement supérieur et de recherche du ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire. Il est situé à Nantes.
(2) INRAE est un institut de recherche public œuvrant pour un développement cohérent et durable de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.
(3) Aucun vermifuge rémanent de type bolus ou longue action.

Christophe LEBOEUF
Vétérinaire-conseil GDS 50