La filière équine face à cette maladie
Bien que les chevaux ne soient pas sensibles au virus de la DNC, ils attirent ces insectes piqueurs, au même titre que les bovins, buffles et zébus. Leur présence à proximité des élevages bovins peut donc favoriser une augmentation de la densité de vecteurs, et par conséquent, accroître le risque de transmission du virus aux bovins.
Par ailleurs, en raison de leurs déplacements fréquents, les équidés peuvent constituer un vecteur passif de diffusion de ces insectes piqueurs d’une zone à l’autre et contribuer à l’extension géographique du risque sanitaire.
Dans un objectif de prévention et de maîtrise du risque épidémiologique, plusieurs mesures sont recommandées :
- Limiter autant que possible les mouvements d’équidés en provenance de zones réglementées vers d’autres zones ;
- Procéder à la désinsectisation des moyens de transport avant le chargement des équidés en provenance de la zone réglementée ;
- Mettre en œuvre une gestion rigoureuse des populations de stomoxes, notamment par l’élimination des gîtes larvaires dans les lieux de détention des équidés.
Une fiche de recommandations détaillée à destination des détenteurs d’équidés est disponible :
(PDF téléchargeable en cliquant sur l’image)
Source : GDS France