SECTION OVINE-CAPRINE

Aurélie BOURASSIN,
Présidente de la section ovine caprine du GDS 50

« Chers(res) éleveurs(ses),
Après plusieurs années au sein du bureau, j’ai aujourd’hui le plaisir de prendre la présidence de la section ovine caprine du GDS Manche, élue par notre conseil d’administration.
Éleveuse passionnée par nos races normandes, je travaille avec conviction sur toutes les productions ovines… du mouton à la laine !
Au fil du temps, j’ai eu la chance de rencontrer nombre d’entre vous, d’échanger, de partager, d’apprendre… C’est cette richesse humaine qui me donne aujourd’hui l’envie de m’investir encore davantage à vos côtés.
Je souhaite ici rendre un hommage tout particulier à Michel Duquesne, qui a présidé cette section avec beaucoup de discernement. Son implication a permis de maintenir un cap solide pour notre section, dans un esprit de service et d’engagement. Je suis d’autant plus honorée qu’il ait accepté de rester à mes côtés en tant que vice-président.
Je salue aussi le travail précieux de l’équipe ovine caprine du GDS Manche, qui nous accompagne chaque jour avec compétence et bienveillance — un appui technique essentiel à la réussite de nos missions.
Ce mandat, je l’envisage comme une vraie mission de terrain : renforcer le lien entre nous, rester à l’écoute, encourager le partage d’expérience. Vos retours, vos pratiques, vos attentes guideront nos actions. Car c’est ensemble, en restant connectés à vos réalités, que nous pourrons avancer de façon concrète.
Mon ambition est que chacun — quelle que soit la taille de son troupeau ou son parcours — puisse trouver sa place, progresser et se sentir soutenu. Le sanitaire, loin d’être une simple formalité, est un pilier fondamental de l’élevage. La FCO nous l’a bien rappelé — face aux menaces, la réactivité, la solidarité et une information fiable font toute la différence.
Et au-delà des maladies, ce sont les défis de demain qui nous attendent : pression économique, évolution des normes, attentes croissantes autour du bien-être animal, impacts du changement climatique…Dans ce contexte mouvant, un troupeau en bonne santé, bien suivi, c’est aussi un élevage mieux armé pour durer.
Je suis convaincue que notre force collective, nos savoir-faire et notre attachement au métier et au territoire sont de véritables leviers d’avenir. Cela passe par des approches plus préventives, une gestion anticipée des risques, un accompagnement technique solide, et une reconnaissance plus juste de la diversité de nos élevages. En protégeant nos animaux, nous protégeons aussi notre métier, nos familles, la qualité de nos produits, et le lien de confiance avec les citoyens.
Ce rôle, je le prends à cœur — et je le porterai avec vous, dans un esprit d’écoute, de coopération et de confiance.
Ensemble, faisons de cette section un lieu vivant, utile, à l’image de nos élevages : ancrés,dynamiques, et tournés vers l’avenir.
Avec tout mon engagement. »