L’autopsie d’un animal vise à identifier la cause de sa mort par l’interprétation des lésions observées à l’ouverture du cadavre. Puis, si nécessaire, par la réalisation d’analyses.
Pourquoi procéder à l’autopsie d’un animal ?
L’identification de la cause permet souvent d’adapter le traitement des éventuels autres bovins malades du cheptel, et de mettre en œuvre des mesures préventives afin d’enrayer l’évolution de l’épisode sanitaire. Elle permet également, lors de zoonose, de limiter les risques de transmission aux personnes exposées.
Il est certes possible de faire autopsier un bovin par le service d’équarrissage : moins onéreuse, cette solution s’avère aussi moins efficace car le temps de collecte est plus long, et le cadavre a le temps de se dégrader, ce qui rend l’autopsie et la réalisation d’analyses plus compliquées.
L’acheminement à LABÉO Manche de cadavres frais optimise ces recherches (envoi au maximum sous 24 h). Il permet la réalisation de prélèvements de qualité pour la mise en œuvre d’examens complémentaires. Lorsque le transport du cadavre par le détenteur de bovins n’est pas possible, une alternative consiste à solliciter le transport par FARAGO, en contactant rapidement le GDS 50 après la mort du bovin pour la mise en place de cette logistique. Le GDS de la Manche rembourse aux adhérents 75 euros des frais facturés par FARAGO, ainsi que 50% (Caisse simple) ou 75% (Caisse complémentaire) du montant HT des frais d’autopsie réalisée à LABÉO Manche. Pour plus d’informations, cliquez ici.
Savoir travailler au corps…
Les autopsieurs de LABÉO Manche ont besoin de connaître l’histoire des cadavres, et de récolter un maximum d’informations, telles que les éventuels signes cliniques qui ont précédé la mort, les traitements mis en place, et les circonstances de la mort de l’animal. Des analyses (bactériologie, virologie, parasitologie) sont mises en œuvre selon les lésions observées. Le descriptif lésionnel établi par les autopsieurs est précieux, et indispensable à l’interprétation des résultats : il permet de trancher, lors de la mise en évidence d’un agent infectieux, entre son implication dans les troubles observés ou bien un simple portage sans lien avec la mort. Lors de suspicion d’intoxication, des prélèvements sont réalisés et conservés pour des investigations ultérieures si besoin.
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(1) Jeu d’écriture inventé par les surréalistes, dont Jacques Prévert, décédé dans la Manche.
© Crédit photo : LABEO Manche
Christophe LEBOEUF
Vétérinaire-conseil GDS 50