La strongylose

• Pâturage tardif à l’automne,
• Hivers et étés doux et humides,
• Pâturage de prairies déjà pâturées par des moutons ou des caprins parasités.

Et pour les ovins : utilisation de vermifuges ne permettant pas à l’immunité de s’installer.

• Recherche et comptage des œufs de strongles dans les crottes fraîches d’un échantillon de moutons ou de chèvres du lot.
• Pas de mélange de crottes de différents individus : un pot par ovin ou caprin prélevé.
• Possibilité d’analyses de mélange dans des lots de taille importante. Mélange fait au laboratoire.

Pour les caprins :

• L’incorporation dans la rotation des pâtures de prairies après récolte (foin, ensilage) ou de prairies neuves limites le risque de contamination.
• Une mise au repos prolongé (plus de 6 mois depuis l’automne) ou le retournement régulier des parcelles permet de les décontaminer.
  • Une alimentation suffisante et équilibrée, notamment en protéines, limite le risque d’apparition des strongyloses digestives.
• Éviter le mélange de caprins et de moutons sur les mêmes parcelles et favoriser le pâturage commun ou successif avec des bovins ou des chevaux.

Pour les ovins :

• L’utilisation de prairies saines pour les moutons les plus sensibles (agneaux notamment) :
  > Nouvelles prairies semées ;
  > Repousses après une fauche ;
  limite les contaminations.
• Une mise au repos prolongé ou le retournement régulier des parcelles permet de les décontaminer.
• Une alimentation suffisante et équilibrée, notamment en protéines, limite le risque d’apparition des strongyloses digestives.
• Conduire les moutons par classe d’âge homogène.
• Éviter le mélange de moutons et de caprins sur les mêmes parcelles et favoriser le pâturage commun ou successif avec des bovins ou des chevaux.